Par Agnès Benni, Conseiller en Gestion de Patrimoine.
La grande tendance actuelle est l’investissement estampillé « responsable ». A l’’instar des placements financiers, l’immobilier peut aussi jouer la carte de l’investissement ISR.
L’ULS, l’usufruit locatif social est une niche encore méconnue. Il permet de faire fructifier son placement tout en donnant un coup de pouce au logement social.
Chaque année, ce mécanisme permet de mettre en location 1 500 à 2 000 logements dans le parc HLM. Soit l’équivalent de 250 millions investis dans le logement social.
Il consiste à un partage de propriété temporaire. L’investisseur achète la nue-propriété d’un logement dont la gestion locative sera confiée à un organisme HLM pendant une période déterminée à l’avance qui oscille entre 15 et 18 ans.
Durant cette période, l’acheteur (nu-propriétaire) ne percevra aucun loyer. S’il a recours à un emprunt, il pourra déduire les intérêts de ses autres revenus locatifs. En contrepartie, il achète avec une décote de prix allant de 30 à 40 % en moyenne par rapport aux prix du marché.
Il peut aussi transmettre la nue-propriété à ses enfants au cours de cette période, les droits de donation seront moins importants comparativement à la transmission d’un bien en pleine propriété.
A l’issue des 15 ans (ou plus selon la durée du bail), il récupère la pleine propriété du bien exonérée de plus-value.
Avantage notoire pour l’IFI puisque La nue propriété sort de l’assiette taxable.
Reste la règle de l’emplacement à respecter, gage d’une plus value à la sortie.
Cependant, il convient de rester vigilant sur les niveaux de prix des biens proposés que ce soit dans le neuf en VEFA ou dans l’ancien rénové. L’offre se fait encore rare pour des investissements de qualité.
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